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Affichage des articles du 2018

Gris souris ou gris Tanguy... au 9, rue du Général Leclerc

L'inscription exacte sur la devanture est "By la souris". En fait, il y a 2 façades (une noire et une grise) qui formait un ancien café. Celui de Monsieur et Madame Tanguy, où l'on venait pour faire son tiercé, regarder les courses en direct, parler avec ses amis et voisins. Pour faire son PMU, comme disaient les clients, on pouvait se rendre au fond du commerce, à un comptoir attenant à une pièce étroite. Tout à fait normal, quand on sait qu'au début du XXe siècle, cette dite pièce étroite, n'était autre qu'une cellule de prison. Le bar du couple Tanguy était fondé sur l'ancienne prison municipal. Un comble, quand on sait que la cellule était réservée essentiellement aux habitants en état d'ébriété. Un trait d'humour de la vie de tous les jours. Et ça, c'était au 9, rue du Général Leclerc .

Adieu, la librairie... au 7, rue du Général Leclerc

C'était génial, d'aller chercher son journal, des cartes postales, son magazine préféré, un livre ou des fournitures scolaires, par exemple, à la Librairie qui a disparu, malheureusement, et remplacée par une cordonnerie artisanale, au 7, rue du Général Leclerc . C'était un point de rencontre idéal pour voir de la famille, des amis ou des voisins. Un lieu qui réunissait autant de monde qu'une page Facebook. La librairie a connu moults propriétaires, avec une arrière-boutique où se trouve actuellement, le Café-Restaurant "Le Centre" . Le comptoir avait été déplacé une fois... à côté de la porte d'entrée et avant, il se trouvait dans le fond de la boutique, devant la porte de service qui communique maintenant avec le Café du Centre. En perdant sa librairie, Montesson a perdu sa curiosité historique et sociétale. Dommage !

Pas d’embûche pour Madame Debuche... au 3, rue Henri Richaume

Aaahhh, Madame Debuche. Irremplaçable. Son commerce se trouvait au 3, rue Henri Richaume , où se trouve actuellement, le Pressing de Montesson . Qu'est-ce que j'aimais son magasin. Une vraie caverne d'Ali Baba, pour enfants. Des jouets par milliers, comme dans la chanson du Père Noël, mais aussi de la quincaillerie, des produits ménagers, etc... A certains endroits de sa boutique, il fallait marcher à "l'égyptienne" comme un hiéroglyphe, de peur de faire tomber quelque chose de son étagère. Par temps de pluie, de neige ou de froid, nous pouvions voir sur les vitres extérieures, des empreintes de doigts, de joues et je me demandais parfois si ce n'était pas de la bave (((rires))). Une fois que Mme Debuche est partit à la retraite, elle a été remplacée par Alain, qui avait appelé son magasin "Capharnaüm", et avait été obligé de réduire sa boutique. Je ne sais pas si cela à voir avec le fait que très souvent, des clients sans scrupule, demand

La Mère Zouzou... au 33, rue Félix Philippe

Vous connaissez la " Mère Poularde " et sa fameuse omelette, vous auriez aimé connaître la " Mère Zouzou ". Une brave dame qui habitait Carrières-s/Seine et qui avait sa boutique au 33, rue Félix Philippe . Qui se trouve être, aujourd'hui, une très belle maison de ville. Madame Zouzou était surnommée comme ça, du fait que les enfants qui rentraient dans sa boutique, disaient régulièrement à leurs parents : "Je veux un zouzou" ou "un zouet". Sa boutique, avec ces hautes étagères jusqu'au plafond, l'odeur du bois, la cloche qui sonnait à chaque fois que la porte d'entrée s'ouvrait... et qui faisait aboyer "Poupette", sa chienne. Un petit ratier hargneux qui apparaissait et disparaissait au fur et à mesure que Poupette, sautait pour se montrer aux visiteurs à la hauteur de la porte vitrée. Bel effet comique, quand j'y repense. Poupette aboyait, aboyait, aboyait... jusqu'à ce que sa maîtresse hurle : "P

Montesson, terre d'histoire !

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La ville a accueilli la nourrice de Louis XIV, actuellement rue du Général Leclerc. Le boulevard de la République existe depuis 1912, car les gens en avaient assez de rejoindre le lavoir, l'actuelle Bibliothèque Louis Aragon, par la rue du Lavoir. Du coup, là où se trouve l'entrée du boulevard, avec le feu tricolore, au début du XXe siècle, se tenait jadis, une maison qui fut rasé pour rejoindre le lavoir plus rapidement. Vous pouvez retrouver ces informations dans le livre de Danièle Brismontier , Mémoires de Montesson, mais aussi sur le site web de Mémoire et Histoire de Montesson . Association qui choie le patrimoine culturel et historique de cette commune à quelques kilomètres de Saint-Germain-en-Laye et de Paris.

Montesson et son blason

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Par délibération du 14 septembre 1966, le conseil municipal adopte pour blason, les armoiries de la famille de Montesson, vieille noblesse d'épée attestée depuis les croisades, d'argent à quintefeuilles d'azur. Les comtes, vicomtes et marquis de Montesson sont seigneurs de Baie en Mayenne, où se dresse encore le château de Montesson, et d'autres lieux du Maine et de l'Anjou. Mais, il existe aucun lien entre cette famille et la commune de Montesson, excepté l'homonymie.. Le hasard a bien servi cette ville Yvelinoise : on peut reconnaître dans ces trois figures héraldiques semées sur un champ blanc, qui symbolisent les 3 quartiers urbanisés, entourant la plaine de Montesson : le Centre-Ville, la Borde et les Rabaux. Au bleu des quintefeuilles, les élus ont ajouté l'or d'une couronne à tours crénelées, caractéristique d'une ville et le vert d'un rameau de chêne (symbole de force) et d'un rameau d'olivier (symbole de paix). Dan